Retour accueil Back to home | ||||
Restauration des pièces Meccano Meccano Parts Restoration |
||||
Les techniques citées ci-dessous sont celles que j'ai effectivement utilisées, parfois un peu à tâton, pour rénover ma collection. Je ne
me prétends en rien expert, et demeure preneur de tous autres "trucs", tours de main, suggestions et retour d'expérience. Je me suis entre autres lancé grâce aux pages
suivantes : - Chris' Meccano Restoration Page - Tips sur le site de la NZFMM - Restoration of Meccano et Hints & Tips sur le site de l'ISM Voir aussi l'excellente page restauration de Charles Steadman, ainsi que l'article d'Allen Berman. Sorry Folks, page in French only. But excellent Meccano restoration pages already exist in English, especially: - Chris' Meccano Restoration Page - the Tips section on the NZFMM site - Restoration of Meccano Spanner archive and the Hints & Tips section on the ISM web site - Charles Steadman's restoration page - Allen Berman's Meccano Restoration article. |
||||
Décapage | ||||
La plupart des peintures peuvent être éliminées facilement et sans frais par trempage dans un bain de soude caustique (porter des gants !). Diluer à
1/10ème, laisser tremper quelques heures, puis brosser les pièces à la laine d'acier fine (000) et/ou avec une vielle brosse à dents (attention à bien
éliminer les restes de peinture dans les trous). Si la peinture ne vient pas, laisser tremper à nouveau, la soude caustique n'abîme pas le métal, même après
plusieurs jours d'immersion. Bien rincer (à l'eau claire) et sécher. Quant ça ne vient vraiment pas (d'autres ont peut-être déjà repeint les pièces avant vous avec des peintures exotiques !), on peut essayer un trempage au trichloréthylène (non dilué). Enfin, dans les cas graves, il faut se rabattre sur les décapants à peinture, mais c'est beaucoup plus salissant et coûteux en temps. Pour éviter une rouille rapide due aux restes de décapant, rincer rapidement les pièces au white spirit. Je n'ai pu nettoyer les pièces récentes, peintes à la peinture epoxy, qu'au décapant – on m'a depuis suggéré de rayer (profondément) la peinture au cutter, puis de les passer à la soude caustique, mais je n'ai pas encore eu l'occasion d'essayer. |
||||
Redressage |
||||
Bandes perforées, cornières, etc. : je n'ai pas encore trouvé mieux que les doigts, éventuellement aidés d'une pince plate à becs lisses, et de la
patience. Pour les plaques flexibles : il est rare des pouvoir les récupérer complètement. On peut tout d'abord aplanir si nécessaire les bords des trous au marteau (frapper doucement et bien à plat !) sur une chute de bois bien plane. Puis, si la plaque a connu des pliures importantes, la placer sur quelques épaisseurs de tissus posés sur un support plan, et l' « étaler » successivement dans toutes les directions, d'un côté puis de l'autre, avec une chute de tube quelconque de deux ou trois cm de diamètre, comme on le ferait d'une pâte à tarte, en appuyant fortement. On arrive ainsi à estomper la plupart des pliures. |
||||
Dérouillage |
||||
Pour éliminer la rouille, tremper les pièces dans un bain d'acide phosphorique (peu dangereux, bien se laver tout de même les mains par précautions), dilué entre
5 et 10 fois dans l'eau claire, et ce pendant quelques heures (pas plus d'une journée, sinon l'acide finit par attaquer le métal sain, dont la surface se transforme en une espèce de
pâte bleuâtre) en remuant de temps et temps, et en veillant à ce ce que des pièces ne soient pas toujours collées les unes aux autres. Rincer à l'eau claire et
bien sécher, puis manipuler les pièces par le bord pour ne pas y déposer de graisse avant peinture. Le bain d'acide phosphorique élimine également l'éventuel zingage (mais hélas pas le nickelage, qui est à peu près impossible à enlever : il faut peindre par dessus). |
||||
Peinture |
||||
Les amateurs de la période dorée trouveront tout sur le site de Guy Pouchet. Personnellement je suis de la génération bleu-jaune-zinc. Par mesure de simplicité, j'utilise les peintures de la marque SedColor, en vente (entre autres) à Castorama en bombes de 750 ml pour moins d'une dizaine d'euros pièce. Ces peintures contiennent un additif anti-rouille, ce qui ne gâte rien. Placer les pièces à plat (les coulures arrivent vite !) entre deux supports (j'utilise des chutes de baguettes d'angle en bois), bien dépoussiérer. Protéger les moyeux avec du scotch spécial peinture – pour le côté riveté des moyeux, je me contente de placer une rondelle et une vis dans le trou. Bomber à 30 cm environ, en une passe, sans insister, même si la couleur semble insuffisante – mieux vaut passer 3, voire 4 couches à 10/15 minutes d'intervalle que trop insister au cours de la même couche, et se retrouver avec des surépaisseurs qui ne sécheront jamais. Certains passent les pièces au four pour parfaire le séchage et éviter que les pièces ne collent entre elles une fois rangées ; je me suis contenté de les laisser quelques jours au dessus de la chaudière et n'ai pas eu de problème jusqu'ici. Le "bleu vif" SedColor est très proche de celui Meccano, difficile après séchage d'identifier la pièce repeinte. Le "jaune citron" est un peu trop moutarde (il ressemble à celui des derniers mois de Binn's Road), et est très peu couvrant, ce qui oblige à passer de nombreuses couches... et n'économise pas la peinture. A étudier : utiliser les services d'une entreprise de peinture Époxy, se faire réaliser un mélange spécial dans un magasin de fournitures automobile, ou s'acheter un aérographe et trouver son propre mélange de peintures du commerce. Les conseils éclairés sont les bienvenus ! |
||||
Zingage |
||||
Les entreprises de zingage se trouvent facilement dans l'annuaire, rubrique "finition des métaux". Le résultat est impeccable,
dès lors que l'état de surface des pièces est correct (les piqûres de rouille ne reviennent pas au zingage, elles sont même encore plus visibles). Au process dit « au tonneau », à réserver à la visserie, préférer l'accrochage individuel des pièces à du fil de fer ça coûte un
peu plus cher, mais on est sûr ainsi que les pièces seront uniformément recouvertes, et ne ressortiront pas collées entre elles du bain. Compter environ une centaine
d'euros pour les pièces d'une boîte 10. Il est préférable d'éliminer auparavant la peinture, mais dérouillage et dégraissage sont inclus dans le process. Bien préciser que vous souhaitez un zingage "blanc", l'autre est dit jaune donne un espect laitonné (comme la visserie Meccano de la période bleu et or). Si les pièces sont trop piquées (ou rayées) pour donner de bons résultats, mais que, comme moi, vous souhaitez demeurer en aspect zingué, il est possible de les peindre à l'aérosol Castorama "chrome-argent". La teinte, brillante, est proche de celle du zinc, et les pièces sont utilisables si on les cantonne aux endroits pas trop visibles des modèles. Les pièces avec moyeu peuvent être zinguées, mais le zinc recouvrira alors aussi le laiton. Les bombes dites de « zingage à froid » sont à proscrire : la couleur n'a rien a voir avec le zinc, en outre la peinture ne durcit jamais vraiment et part au premier tour de vis. |
||||
Nettoyage des pièces laiton |
||||
Dégraisser tout d'abord à l'eau additionnée d'un peu de liquide vaisselle, et, s'il y a des traces d'oxydation (vert-de-gris), d'un peu d'ammoniac (pas plus d'une dizaine de minutes dans ce
cas, l'ammoniac finit par noircir le laiton, qui devient très difficile à récupérer). Finir avec un produit nettoyant pour cuivre et laiton, appliqué au chiffon et/ou à la brosse à dents, puis rincer à nouveau à l'eau et au liquide vaisselle, en éliminant bien les traces de produit dans les recoins et les dents d'engrenage. On peut ensuite peaufiner par un polissage léger à la laine d'acier fine (000), en montant la pièce à nettoyer dans une perceuse ou un tour. Certains vernissent enfin les pièces (au spray), mais je n'y ai pas vu d'intérêt pour l'instant. |
||||
Vis sans tête bloquées |
||||
Pour les vis fendues, essayer tout d'abord avec un coupe-ongle de pincer la demi-tête restante – ça ne coûte rien, et parfois ça marche ! Sinon, une méthode efficace, et utilisable (souvent) pièce en place, consiste à percer, au forêt de 1,5 mm le centre de la vis (veiller à bien rester dans l'axe, et à ne pas déraper au début avec les vis fendues). Une fois la vis complètement traversée, elle se dévisse facilement à la main ou avec une pince à becs fins. |
||||
|
||||